Depuis l’apparition de Tesla, la popularité de la voiture électrique (EV pour electric vehicle) ne cesse de grimper. Les personnes opposées à ce concept en ont fait alors un sujet de polémique. En effet, plus d’un se demandent si un EV vaut mieux qu’une voiture thermique.
En effet, les constructeurs de véhicules électriques promeuvent une meilleure alternative au diesel et à l’essence. D’après les constructeurs, les EV émettraient moins de pollution atmosphérique et sonore que les voitures thermiques. Pourtant, ce serait l’inverse selon certaines personnes. Pour cause, les industriels extrairaient massivement des minerais au lieu du pétrole afin de produire des batteries.
Dans cet article :
Une voiture électrique produit moins de pollution atmosphérique
Au début de l’essor des véhicules électriques, plusieurs sites web et influenceurs ont dénoncé la pollution qu’ils entraînaient. Néanmoins, des scientifiques ont mené des études sur le sujet et les résultats ont prouvé le contraire. Les EV polluent moins l’atmosphère que les voitures thermiques.
Dans les faits, ces engins émettent une quantité non négligeable de particules fines comme des PM2.5 (2,5 microns de diamètre). Des particules qui sont dangereuses pour la santé et qui peuvent même mener jusqu’à la mort. Pourtant, les véhicules électriques, comme tous les autres, en produisent à cause de l’abrasion des pneus, de la route et des freins (10 % des PM2.5). Toutefois, contrairement aux voitures thermiques, les émissions de PM2.5 des EV se limitent à ces 10 %.
Concernant les gaz à effet de serre, les voitures électriques gagnent encore un autre point. En fait, celles qui carburent au gazole ou à l’essence polluent moins que ses homologues durant leur phase de production. Cependant, le constat est tout autre lorsque les chercheurs ont considéré toute la durée de vie de ces machines. D’après le mix énergétique de l’Union Européenne, les véhicules électriques produisent par exemple jusqu’à 30 % moins de CO2 que les diesels et essences. De plus, cet écart se creusera avec le temps grâce à l’amélioration des technologies, notamment celles qui sont liées à l’énergie verte.
L’exploitation des mines au détriment des minorités
Actuellement, c’est la batterie des véhicules électriques qui est la cause de près de la moitié de son impact environnemental. Concrètement, c’est la fabrication et la gestion en fin de vie de la batterie qui pose un problème. Pour cause, le système de stockage d’énergie a besoin de plusieurs métaux dont le cobalt, le lithium et le cuivre.
Si l’exploitation du territoire engendre déjà de la pollution, les problèmes ne s’arrêtent pas là. Au fait, l’extraction minière produit des déchets toxiques qui peuvent engendrer de graves problèmes de contaminations des eaux et du sol. Sans compter que les mines peuvent prélever de grandes quantités d’eau. A souligner que sur le site d’Atacama au Chili (avec un climat aride), les mineurs utilisent jusqu’à 200 millions de litres d’eau par jour au détriment de la végétation, des animaux et des natifs.
En outre, les mines exploitent même des enfants, qui néanmoins sont sous-payés. Selon l’UNICEF, environ 40.000 personnes dans le monde vivent dans ces conditions. De plus, les industriels vont jusqu’à détruire leurs territoires et les moyens de subvenir à leurs besoins. Et ils pensent compenser cette perte avec des dons aux communautés.
Les voitures électriques en valent-elles réellement le coût ?
Les EV sont alors plus avantageux pour les pays avancés qui fabriquent des voitures électriques. En réalité cependant, il s’agit seulement d’un moyen de déplacer le problème ailleurs. Le vrai problème serait plutôt le mode de vie, comme la surconsommation,des pays tels que les États-Unis et l’Europe. De ce fait, les EV ne sont pas encore une solution durable d’un point de vue global.
Malgré tout, les constructeurs comme Tesla commencent à résoudre les problèmes liés aux batteries. Il est question du recyclage de ces dernières qui est en grande partie réutilisable (environ 80 %). Ainsi, les fabricants dépendront moins de mines. De plus, de nombreuses recherches sont déjà en cours pour rendre les batteries moins polluantes et plus durables. Pour ce faire, les scientifiques optent entre autres pour la fabrication d’accumulateurs énergétiques à base de carbone. Un élément qui est abondant dans la nature, qui est peu coûteux et plus durable.
Par conséquent, les futures voitures électriques seront plus intéressantes au niveau écologique grâce aux avancées technologiques ainsi qu’au recyclage des batteries. Cependant, il faut retenir qu’abandonner un véhicule encore utilisable est encore plus polluant. Les propriétaires de véhicules thermiques devraient donc attendre la fin de vie de leurs engins avant d’acheter un EV.
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