Le travail n’éloigne pas toujours de nous l’ennui. En fonction du métier que l’on choisit d’exercer, on peut s’attirer ce vice. Voici le top 5 !

Aucune citation de Voltaire n’est aussi célèbre que « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin. » À son époque, cela est sans aucun doute vrai. Depuis, de nombreuses autres formes de travail ont vu le jour et, malheureusement, tous n’éloignent pas le premier mal. Pour dresser un classement de ces métiers, des chercheurs de l’université d’Essex, au Royaume-Uni, ont interrogé 500 personnes. L’étude publiée dans Sage Journals révèle que les métiers qualifiés d’ennuyeux ont deux choses en commun : un cadre trop rigide et la répétition.
Dans cet article :
Data analyst
Le data analyst joue un rôle clé dans la prise de décisions stratégiques grâce à des analyses précises et basées sur des données tangibles. Mais cette mission ne suffit pas pour lui éviter le titre de métier le plus ennuyeux du monde. Et pour cause, les tâches répétitives et routinières, telles que le nettoyage et l’organisation des données, sont dites monotones et peu stimulantes. Les professionnels du secteur estiment que la majorité de leur temps est consacrée à des activités peu gratifiantes : dans des bureaux sombres, perdus dans des lignes de code Python, SQL et des tableaux Excel. Une chose qui, selon eux, crée un environnement de travail où la créativité et l’innovation sont étouffées.
Comptable
Le métier de comptable vient en deuxième position. Cette perception s’appuie sur des faits concrets : les comptables passent une grande partie de leur temps à traiter des chiffres et à effectuer des tâches répétitives qui manquent souvent de dynamisme. Les statistiques révèlent que près de 70 % des professionnels du secteur ressentent une certaine monotonie dans leur travail quotidien. Pour plusieurs, c’est un domaine qui manque d’excitation et d’engagement.
De plus, le travail dans ce domaine nécessite souvent une concentration intense sur des détails minutieux, ce qui entraîne parfois un épuisement professionnel.
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Fiscaliste
Le métier de fiscaliste, selon l’étude menée par les chercheurs de l’université d’Essex, se classe au troisième rang des professions les plus ennuyeuses au monde. Cette classification repose sur des critères objectifs tels que le niveau d’engagement émotionnel et la diversité des tâches. En effet, le travail d’un fiscaliste consiste souvent à naviguer dans un dédale de règlements complexes et de chiffres austères, laissant peu de place à la créativité ou à l’innovation.
Les fiscalistes doivent respecter des délais serrés et gérer des documents fastidieux, ce qui peut les amener à se sentir comme de simples rouages d’une machine bureaucratique. De plus, l’évolution technologique et l’automatisation croissante des tâches administratives exacerbent ce sentiment d’ennui.
Assureur
Tout comme il en est pour les métiers précédents, rien d’innovant dans le travail d’un assureur. Le chemin est tracé et il doit le suivre. Il passe sa journée à évaluer des risques et à gérer des polices d’assurance, un processus souvent perçu comme répétitif et monotone. La nature prévisible de son travail, où chaque jour ressemble au précédent, contribue à une atmosphère de stagnation intellectuelle. Cette situation peut engendrer non seulement une démotivation personnelle, mais aussi un impact négatif sur la productivité globale de l’entreprise.
Agent de nettoyage
En dernier, on trouve les agents de nettoyage. Ici aussi, les professionnels sont dans la répétition. Les tâches effectuées n’offrent que peu de stimulation intellectuelle ou de défi créatif. Les agents de nettoyage passent une grande partie de leur journée à effectuer des tâches similaires, comme balayer, laver et désinfecter. Le lendemain, le même trajet est recommencé : source d’ennui. En effet, des études montrent que la répétition excessive des mêmes gestes peut réduire la satisfaction au travail et mener à un taux de turnover élevé dans cette profession.
Au contraire de tous ces métiers, les professions liées à la science et à l’art sont considérées comme étant les plus excitantes.
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