Au grand étonnement de tous, Matrix semblerait devenir en quelque sorte un film de hackers. Et ce, même si le film ne parle pas en général des hackers ou Sneakers, mais plutôt d’éthique des hackers. Cette éthique est la raison qui a sans doute influencé la culture des hackers au cours des deux dernières décennies.
En regardant bien le film, vous aurez du mal à deviner les cerveaux derrière l’acte de piratage. C’est d’ailleurs le cas dans les conférences de hackers, comme dans Def Con ou le Chaos Communication Congress. The Matrix est visionné dans tous les endroits où se tient la conférence à Las Vegas, dixit le porte-parole. En fait, ce ne sont pas les ordinateurs ni les looks cool qui font de Matrix des références de piratage. C’est l’allégorie de la foi chrétienne, du voyage psychanalytique et de l’expérience trans, a affirmé Emily VanDerWerff.
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The Matrix essai de brouiller les pistes
Même si le film semble s’orienter davantage vers le territoire religieux, les références de piratage restent tout de même explicites. Pour Kevin Poulsen, un ancien hacker, Matrix Reloaded montre avec précision le piratage avec l’usage de véritable outil de pirate. Citons par exemple, l’outil nmap, encore appelé sshnuke qui a été inventé par Michal Zalewski. Cela a éveillé la curiosité d’une génération de hackers déjà florissante, qui est restée dans l’ombre pendant des décennies.
Neo et ses camarades sur le Nabuchodonosor ont été la source d’inspiration des jeunes hackers du monde entier. En effet, la majorité a entamé sa carrière en tant qu’étranger à la poursuite de son « lapin blanc ». Argyroudis a témoigné qu’il avait commencé à pirater vers l’âge de 18 ans et ses nuits avaient été très similaires à celles de Néo dans le film. Selon lui, le film n’est que métaphore, un semblant de vie ordinaire autour de la machinerie de la société désobéissante.
Les identités des hackers révélées au grand jour
La différence entre les hackers à l’ancienne et ceux de nos jours est que les premiers se cachaient sous des pseudonymes. Prenons le cas des membres du Cult of The Dead Cow, qui utilisaient les pseudos les plus connus. C’est entre autres une manière d’échapper à The Matrix.
Dès que Coran a compris le concept de « personnage sans genre » comme le personnage de Switch dans le film, elle a réalisé que ce sous-texte faisait partie d’une facette cachée de l’histoire, où elle a pu s’identifier. Une identification qui est devenue une révélation quand Lana Wachowski avait commencé à dévoiler sa vraie identité. Le fait d’être différent, d’après Coran, ne doit pas constituer un frein pour profiter de sa vie. Au contraire, l’essentiel à propos de Matrix est d’aider les gens à trouver leur vraie identité, pour vivre de manière authentique.
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