Syndrome prémenstruel : 7 conseils pour mieux vivre cette période

Chaque mois, de nombreuses femmes font face au défi du syndrome prémenstruel (SPM), une période caractérisée par une cascade de symptômes physiques et émotionnels. Des symptômes qui peuvent carrément ruiner la qualité de vie.

Maux de ventre, sautes d’humeur, fatigue, envies alimentaires, irritabilité entre autres, le SPM est une véritable horreur pour les femmes. Les manifestations du SPM rendent cette phase du cycle menstruel de la femme particulièrement inconfortable, voire éprouvante. Cependant, au-delà de ces turbulences mensuelles, il existe des moyens de vivre cette période avec plus de sérénité. Dans cet article, nous allons vous expliquer toute ce qu’il vous faut avoir sur cette période de vie de la femme qui reste peu comprise et partager des conseils pour mieux la vivre.

Qu’est-ce que le syndrome prémenstruel ou SPM ?

Le syndrome prémenstruel (SPM) est une réalité bien connue pour de nombreuses femmes. D’après les chiffres, plus de 2 milliards de femmes en souffriraient aux quatre coins du monde. Le SPM se caractérise par divers symptômes physiques et émotionnels qui surviennent avant les règles.

Les manifestations du syndrome prémenstruel surviennent chez certaines femmes au cours de la phase prémenstruelle de leur cycle menstruel. Cette période débute généralement une à deux semaines avant le début des règles. Ce qui fait que chez la plupart des femmes, en comptant les perturbations durant la semaine des règles, il n’y a qu’une seule semaine dans le mois où elles peuvent souffler et être parfaitement sereines.

Quelles sont les causes du syndrome prémenstruel ?

Les causes exactes du syndrome prémenstruel (SPM) ne sont pas entièrement comprises. Toutefois, il est probable que plusieurs facteurs, notamment des changements hormonaux, des facteurs génétiques, et des influences environnementales, jouent un rôle dans son développement.

Les fluctuations des niveaux d’hormones, en particulier de l’oestrogène et de la progestérone, semblent jouer un rôle clé dans le déclenchement du SPM. Ces hormones fluctuent au cours du cycle menstruel, et certaines femmes peuvent être plus sensibles à ces variations.

Certains neurotransmetteurs dans le cerveau, tels que la sérotonine, peuvent influencer l’humeur, le sommeil et l’appétit. Des variations dans ces neurotransmetteurs pendant la phase prémenstruelle peuvent contribuer aux symptômes émotionnels du SPM.

Il existe des indications que la susceptibilité au SPM peut être héritée. Si des membres de la famille ont connu des symptômes sévères du SPM, il peut y avoir une composante génétique. Le stress peut aussi exacerber les symptômes du SPM. Les femmes soumises à un stress chronique sont plus susceptibles de ressentir des symptômes plus graves. De plus, certains choix alimentaires et un mode de vie sédentaire peuvent aggraver les symptômes.

Les femmes ayant des antécédents de troubles de l’humeur, tels que la dépression ou l’anxiété, peuvent être plus susceptibles de ressentir des symptômes émotionnels prononcés pendant la phase prémenstruelle. Les prostaglandines, des substances chimiques impliquées dans les processus inflammatoires et la régulation des contractions utérines, peuvent jouer un rôle dans les symptômes physiques du SPM.

Quels sont les symptômes du syndrome prémenstruel ?

Le syndrome prémenstruel (SPM) peut engendrer une variété de symptômes physiques et émotionnels. Il est important de noter que chaque femme peut présenter des symptômes différents, et la sévérité de ces symptômes peut varier d’un cycle à l’autre. Le SPM peut affecter considérablement la qualité de vie et le bien-être pendant cette période du mois. On distingue les symptômes physiques et émotionnels.

Les symptômes physiques du SPM

• Douleurs abdominales : Crampes dans la région pelvienne.
• Gonflement et sensibilité mammaire : Les seins peuvent devenir douloureux, tendus ou plus gros.
• Rétention d’eau : Gonflement des mains, des pieds ou du visage.
• Maux de tête : Céphalées et migraines.
• Fatigue : Sensation de fatigue excessive.
• Troubles digestifs : Constipation, diarrhée ou ballonnements.
• Douleurs musculaires et articulaires : Courbatures, douleurs articulaires ou raideurs.

Les symptômes émotionnels du SPM

• Irritabilité et sautes d’humeur : Changements d’humeur soudains et réactions plus fortes aux stress.
• Anxiété et nervosité : Sentiments d’inquiétude, de tension ou d’anxiété.
• Dépression : Tristesse, sentiment de désespoir ou de dépression.
• Troubles du sommeil : Insomnie, sommeil léger ou besoin de dormir plus.
• Troubles de l’appétit : Augmentation ou diminution de l’appétit.
• Problèmes de concentration : Difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions.
• Changements dans les habitudes sexuelles : Diminution de la libido ou variations dans les désirs sexuels.

Les symptômes neurologiques et psychologiques

• Tension et nervosité : Sensation générale de tension.
• Problèmes de coordination : Clumsiness ou difficultés de coordination.
• Troubles de la mémoire : Difficulté à se rappeler des choses.

Les symptômes spécifiques aux affections prémenstruelles (APM)

Certaines femmes peuvent éprouver des symptômes plus spécifiques, regroupés sous le terme d‘Affections Prémenstruelles (APM). Ces derniers peuvent inclure le syndrome prémenstruel dysphorique (SPMD) caractérisé par une dépression sévère, de l’anxiété ou des sautes d’humeur extrêmes.

Ces symptômes apparaissent généralement une à deux semaines avant le début des règles. Ils disparaissent peu de temps après le début des menstruations. Si les symptômes du SPM affectent significativement la qualité de vie, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour discuter des options de gestion et de traitement disponibles.

7 conseils pour mieux vivre avec le syndrome prémenstruel

Si le syndrome prémenstruel est particulièrement difficile à vivre pour les femmes qui en sont atteintes, il existe cependant des moyens permettant de mieux supporter cette période.

1. Avoir une alimentation équilibrée

Une alimentation équilibrée joue un rôle essentiel dans la gestion du SPM. Optez pour des repas riches en nutriments, en particulier en fer, en magnésium et en vitamines B. Réduisez la consommation de sel, de caféine et de sucre, qui peuvent aggraver certains symptômes.

2. Pratiquer une activité physique régulière

L’exercice régulier peut atténuer les douleurs et l’inconfort associés au SPM. L’activité physique libère des endorphines, améliore l’humeur et réduit les crampes. Choisissez des activités que vous appréciez, comme la marche, le yoga ou la natation.

3. Apprendre à gérer le stress

Le stress peut exacerber les symptômes du SPM. Pratiquez des techniques de gestion du stress telles que la méditation, la respiration profonde ou le yoga. Accordez-vous des moments de détente pour calmer le système nerveux et améliorer votre bien-être émotionnel.

4. S’hydrater régulièrement

Une hydratation adéquate est cruciale pour soulager la rétention d’eau, un symptôme courant du SPM. Buvez suffisamment d’eau tout au long de la journée pour aider à réduire la sensation de ballonnement et à maintenir une fonction optimale du corps.

5. Avoir une bonne qualité de sommeil

Un sommeil suffisant est vital pour votre santé globale, mais il peut également atténuer la fatigue et l’irritabilité associées au SPM. Établissez une routine de sommeil régulière et créez un environnement propice au repos, en limitant l’exposition aux écrans avant de dormir.

6. Miser sur les suppléments nutritionnels

Certains suppléments nutritionnels peuvent aider à soulager les symptômes du SPM. Le calcium, le magnésium, la vitamine B6 et les acides gras oméga-3 sont souvent recommandés. Consultez votre professionnel de la santé avant de commencer tout supplément.

7. Prendre soin de vous

Pour mieux supporter l’inconfort lié au syndrome prémenstruel, il convient de prendre soin de vous. Chouchoutez-vous en vous adonnant à des loisirs qui vous font du bien. N’hésitez pas à vous offrir des séances de massages, une virée dans un spa ou encore des soins de beauté. Tout ce que vous pourrez faire pour vous faire du bien et améliorer votre humeur est bon à prendre. De plus, ne négligez pas de communiquez ouvertement avec votre entourage sur votre expérience du SPM. Cela permettra à vos proches de comprendre vos besoins et de vous apporter un soutien supplémentaire pendant cette période. Exprimer vos émotions peut également contribuer à alléger la charge mentale.

En mettant en pratique ces conseils, vous pouvez créer un environnement propice à une meilleure gestion du syndrome prémenstruel. Chaque femme est unique, alors n’hésitez pas à ajuster ces conseils en fonction de vos propres besoins et à consulter un médecin pour des conseils personnalisés. En adoptant des habitudes de vie saines, vous serez mieux armée pour traverser cette période mensuelle avec plus de confort et de sérénité.