Street artist engagé, Bordalo II transforme des tas d’ordures en sculptures d’animaux géantes pour dénoncer la pollution. Le résultat est incroyable.
Dans cet article :
Street art engagé : l’Art avec un grand A, comme dans Arme
Artur Bordalo est un artiste issu d’une lignée.
Né à Lisbonne (Portugal) en 1987, ce street artiste vient d’une lignée familiale d’abord, puisqu’il a choisi son nom Bordalo II (à prononcer Bordalo Secundo) en hommage à son grand père qui était peintre. Deuxième artiste de la famille, Artur a choisi de le montrer et de ne pas oublier d’où il vient.
Mais surtout, Bordalo II appartient à la grande famille des artistes engagés du 21e siècle qui utilisent leurs œuvres pour éveiller les consciences et dénoncer les problèmes du monde. A travers ses sculptures d’animaux géantes et comme de très nombreux artistes avant lui, Bordalo attire notre attention sur les problématiques environnementales : pollution, déchets, destruction des milieux et disparitions des espèces animales.
Les œuvres de street art de Bordalo sont des armes qui lui servent à attirer l’attention du public qui les contemple sur les problèmes de notre temps.
Trash art : « Les déchets des uns sont le trésor des autres »
Dans sa bio Instagram, Bordalo II se définit lui-même comme un « artiviste » mot valise composé des deux vocables « artiste » et « activiste ». Artiste de street art engagé, il s’est fait connaitre grâce à sa série intitulée « Trash Animals » (traduit en français : « animaux poubelles » ou « animaux en déchets ») dans laquelle il recycle des déchets qu’il trouve dans la nature ou en ville. A partir de cette matière première (malheureusement très abondante), il créé des sculptures écolo géantes et très colorées.
Elles représentent des animaux sauvages choisis parce qu’ils appartiennent à des espèces menacées, mais aussi parce qu’ils ont un lien avec le lieu où Bordalo créé la sculpture. Par exemple, dans le 13e arrondissement de Paris, il a créé un castor de 8m de haut à un endroit où coulait autrefois la Bièvre, une rivière aujourd’hui disparue qui tirait son nom des castors, justement.
Le but est d’éveiller les consciences et de promouvoir un mode de vie durable produisant moins de déchets. Et ça semble marcher puisque sur Instagram, le hashtag #trashart rassemble plus de 111000 publications.
Et en plus, c’est beau.
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