Les résolutions du Nouvel An, bien que chargées de bonnes intentions, sont souvent des objectifs difficiles à atteindre. Que ce soit pour arrêter l’alcool, perdre du poids, ou encore adopter un mode de vie plus sain, beaucoup d’entre nous échouent.
En fait, des études montrent que seulement 9% des personnes parviennent à tenir leurs résolutions jusqu’à la fin de l’année. Cependant, il est tout à fait possible de réussir, à condition d’éviter certains pièges courants qui peuvent compromettre vos efforts. Voici donc trois pièges principaux à éviter si vous voulez vraiment transformer vos résolutions en réussites durables.
1 – Les attentes irréalistes : fixer des objectifs trop ambitieux
L’un des plus grands obstacles à la réussite d’une résolution du Nouvel An est de poser des attentes irréalistes. Par exemple, vous pourriez vous fixer l’objectif ambitieux de devenir un athlète de haut niveau en quelques mois. Cela peut aussi être d’arrêter complètement une habitude comme la consommation d’alcool ou de drogues d’un coup, sans transition. Ces objectifs extrêmes peuvent mener à de la frustration et à l’abandon.
Au contraire, lorsque vous vous lancez dans une résolution, il est important de rester réaliste. Vous devez prenrde conscience de vos capacités à le faire et de votre situation actuelle. Si vous n’avez pas fait d’exercice depuis longtemps, il est peu probable que vous puissiez vous engager à en faire 2h chaque jour.
Le même principe s’applique aux objectifs liés à l’alcool ou à d’autres drogues. Si l’idée d’une abstinence totale vous semble trop difficile à atteindre, il est plus sage de commencer par des objectifs plus petits et progressifs. Par exemple, réduisez progressivement votre consommation, suivez votre progression et célébrez les petites victoires. Ces petits ajustements peuvent finir par mener à un changement de comportement durable et efficace.
Un objectif réaliste pourrait être de réduire la quantité d’alcool consommée chaque semaine. Vous pourrez ensuite évaluer les effets sur votre bien-être. D’ailleurs, des études montrent que l’accompagnement médical et les discussions régulières sur vos objectifs de réduction de consommation augmentent les chances de succès. Si, après un certain temps, vous constatez que la réduction est bénéfique et que vous vous sentez mieux, vous pouvez alors envisager l’abstinence complète.
2 – Le discours négatif : ne tombez pas dans le cercle vicieux de la culpabilité
Lorsque l’on échoue à respecter une résolution, on se laisse facilement submerger par des sentiments de honte et de culpabilité. Ce phénomène, connu sous le nom de cycle de la honte ou spirale de la culpabilité, peut paradoxalement aggraver la situation. Par exemple, après un échec, vous pourriez ressentir que vous êtes une « personne incapable ». Cette perception négative de soi peut vous pousser à vouloir échapper à ces émotions. Et cela va alimenter vos comportements problématiques, comme la consommation d’alcool ou de drogues.
Pour éviter ce piège, il est essentiel de pratiquer l’autocompassion. Reconnaissez que les échecs font partie du processus de changement et qu’il n’est pas nécessaire de se juger sévèrement. En effet, des recherches montrent que la plupart des personnes qui parviennent à se rétablir d’une dépendance ou à adopter de nouveaux comportements ont dû essayer plusieurs fois avant de réussir.
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Par exemple, il est souvent nécessaire d’essayer plus de cinq fois avant de parvenir à un changement durable de comportement en matière de consommation de substances.
Au lieu de vous concentrer sur la culpabilité, il est plus constructif de réfléchir aux raisons de votre échec avec curiosité et sans jugement. Prenez du recul et analysez les déclencheurs qui vous ont poussé à ne pas tenir votre résolution. Enregistrez les quantités utilisées et le contexte dans lequel cela s’est produit.
3 – L’isolement : le soutien social est important dans le processus
Un autre piège courant dans la réalisation des résolutions est de tenter de tout accomplir seul. Vouloir prouver que l’on est capable de réussir par soi-même peut parfois être contre-productif, notamment lorsqu’il s’agit de se libérer de comportements de dépendance. La réalité est que l’opposé de la dépendance n’est pas l’abstinence, mais la connexion.
Ainsi, avoir un réseau de soutien solide est essentiel pour réussir à tenir vos résolutions. Vous pouvez par exemple impliquant des amis proches, annoncer vos objectifs à votre famille ou rejoindre des groupes de soutien. En tout cas, ill est important d’être entouré de personnes qui vous encouragent et qui vous rappellent votre engagement. Il a été prouvé que le soutien social est un facteur clé de réussite dans les parcours de rétablissement, y compris ceux liés à l’alcool et aux autres drogues.
Si vous luttez pour arrêter ou réduire l’usage d’une substance, envisagez de rejoindre un groupe de soutien tel qu’Alcoholics Anonymous (AA), Narcotics Anonymous (NA), ou SMART Recovery, qui est basé sur des principes de thérapie cognitive comportementale. Ces groupes offrent une structure et un environnement où les individus peuvent partager leurs expériences et se soutenir mutuellement.
De plus, l’aide d’un parrain ou d’un coach de récupération peut être extrêmement bénéfique. Ces personnes expérimentées peuvent vous guider, vous aider à éviter les pièges de la rechute et vous encourager dans vos moments de doute.
Souvenez-vous que les objectifs de rétablissement ou de changement de comportement ne sont pas un voyage linéaire. Il est tout à fait normal de rencontrer des obstacles en cours de route. L’essentiel est de persévérer et d’apprendre de chaque expérience, tout en restant bienveillant envers vous-même. Que vous choisissiez de commencer dès le 1er janvier ou à un autre moment, chaque jour est une nouvelle occasion de faire un pas de plus vers la réussite.
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