Le sifflet de la mort est un instrument aztèque découvert par les archéologues. C’est un petit objet ayant des milliers d’années et capable d’avoir un impact significatif sur le cerveau.
Une chose est certaine : nous ne savons pas encore tout de l’ancienne époque. Même un objet anodin peut donner lieu à d’importantes révélations. C’est le cas des sifflets de la mort, de petits objets aztèques taillés dans l’argile et ayant une forme de crâne. S’ils étaient découverts depuis des années, ils n’ont jamais révélé leur secret. Mais à la suite d’une nouvelle étude menée, dont le rapport a été publié le 11 novembre 2024, de nombreuses hypothèses ont été émises par les archéologues à leur sujet.
Dans cet article :
Retour aux circonstances de la découverte
Ce que l’on désigne aujourd’hui par le sifflet de la mort a été découvert en 1999, durant les fouilles du temple Quetzalcóatl à Tlatelolco, à Mexico. Le lieu de culte au sommet d’une pyramide appartenait autrefois aux Aztèques qui ont vécu dans cette région du Mexique entre le XIIIe et le XVIe siècle. Ces derniers l’utilisaient principalement pour des rituels et des sacrifices humains de prisonniers de guerres et d’esclaves.
L’objet a été premièrement découvert dans les mains du squelette d’un homme à qui l’on donne une vingtaine d’années. Il s’agit d’un objet ayant une forme de crâne humain et fait en céramique. Pour ces scientifiques, il ne pouvait s’agir que d’une décoration. D’ailleurs, plusieurs autres vont être découverts à Tlatelolco, dans les mains de victimes de sacrifices.
Ce n’est que 15 ans plus tard que cet objet trouve un nouveau regain d’intérêt après qu’un autre y ait accidentellement sifflé. Même vieux de plusieurs milliers d’années, les objets sont encore capables de produire « des cris stridents ». Ce qui fit les appeler « sifflets de la mort ».
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Une nouvelle étude et de nombreuses hypothèses
À la suite de cette révélation, les archéologues ont décidé de mener une nouvelle étude sur ces objets. Le résultat a été publié dans la revue Communications Psychology le 11 novembre 2024. Il a été révélé que : « Le son, perçu comme un mélange de voix, de cris et de technologie, déclenche un traitement affectif » chez les victimes.
Le son du sifflet de la mort a été décrit comme « effrayant » et avait la propriété d’agir en activant et impactant des zones du cerveau liées aux émotions et à la cognition. Les volontaires qui ont aidé à réaliser l’expérience disent percevoir le son à la fois comme naturel et artificiel. C’était donc un instrument qui pouvait créer de la confusion et plonger l’individu dans un état de trouble. Ceci a permis aux scientifiques d’émettre des hypothèses :
- Le sifflet serait utilisé en temps de guerre par des milliers d’Aztèques pour semer la panique dans les rangs ennemis et les faire fuir ;
- Le son émis par les sifflets est semblable aux cris de peur des hommes. Ils seraient donc conçus pour terroriser les victimes de sacrifices humains ;
- Puisqu’on les trouvait dans les mains des victimes, le sifflet serait utilisé à des fins de cérémonies mortuaires.
Pour le moment, aucune des hypothèses n’est confirmée. Ce sont des objets mystérieux qui ont sûrement encore assez de choses à nous révéler sur le passé de ces peuples amérindiens.
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