Depuis le 29 juillet 2021, l’humanité vit à crédit ! Nous sommes parvenus à consommer en 7 mois l’intégralité des ressources que la terre est en mesure de régénérer en un an. Si le constat ne vous effraie pas ou vous laisse de marbre, alors c’est que vous n’avez pas encore saisi le danger imminent qui nous guette tous.
Canicule, inondations, ouragans, feux de forêts, séismes, pics de chaleur, l’année 2021 aura débuté avec une avalanche de catastrophes naturelles et meurtrières qui n’auront épargné aucun continent. Avec en toile de fond une pandémie de coronavirus qui n’a pas dit son dernier mot, il semble que le futur de l’humanité soit bien sombre si des mesures immédiates ne sont pas prises. Alors que le 6e rapport sur le climat mondial doit être publié ce jour, le dérèglement climatique, la surconsommation, la surexploitation des ressources ou encore la pollution à toutes les échelles demeurent une problématique qui laisse perplexe lorsque l’on se rend compte de l’impact sur la planète et sur nous.
Dans cet article :
Une date fatidique qui progresse d’année en année
L’année dernière, on annonçait un répit pour la planète concernant la date du jour du dépassement 2020. Du fait de l’épidémie de COVID-19, les confinements sur les 5 continents, la baisse de la production et de la consommation ont réduit considérablement l’empreinte écologique sur la planète. Toutefois, malgré cet apparente accalmie, on prophétisait une recrudescence de l’activité humaine cette année et le sort nous aura donné raison.
Cette année, la date du jour du dépassement, calculée par le Global Footprint Network a avancé de plusieurs jours, comme pour combler le retard de l’année dernière. Il y a 30 ans, elle avait lieu en Décembre et en un peu plus d’un quart de siècle elle a progressé à la vitesse de l’éclair.
Des conséquences alarmantes pour l’humanité
Si l’on doit se pencher sur les causes de l’avancement de la date du jour du dépassement en 2021, deux causes principales seront mises en avant. Tout d’abord une empreinte carbone qui a augmenté de 6,6% comparée à 2020 et une réduction de 0,5% de la capacité des forêts à produire des ressources naturelles. En effet, certains chiffres font froid dans le dos. Au début de l’année, il y avait déjà 10 000 km² de forêt dévastée en Amazonie, considérée comme le « poumon de la planète ».
Les conséquences ne se sont pas fait attendre aux quatre coin du monde. Une canicule et des feux sans précédent en Californie, un mercure qui crève le plafond au Canada, des inondations dans le sud de la France ou encore des incendies en Turquie et en Grèce, éruption du volcan Nyiragongo au Congo… En seulement 7 mois, la liste des catastrophes climatiques est effrayante.
Quelles solutions pour faire reculer la date du jour du dépassement ?
La dette écologique de l’humanité nous coûte cher que ce soit du point de vue de la planète que de ses répercussions sur le plan social. Actuellement, on estime qu’il nous faudrait 1,7 planète pour combler les besoins entiers de toute l’humanité. Même si le calcul de la date du jour du dépassement est sujet à controverse, il n’en demeure pas moins que les conséquences sont manifestes et réelles.
Pourtant, pour arriver à faire reculer cette date fatidique, chacun pourrait y mettre du sien. En effet, des gestes simples au quotidien nous aideraient à renverser la tendance. Manger moins de viande serait un bon début par exemple. En effet, l’élevage de bovins à lui seul est responsable de 61% des émissions de gaz à effet de serre. Le gaspillage est lui aussi un geste qui a des répercussions sur l’environnement. Diviser par deux la quantité de nourriture qui se retrouve dans nos poubelles permettrait de faire reculer de 11 jours le jour du dépassement. Bien évidemment, adopter des moyens de transports moins polluants, diminuer sa production de déchets ou encore réduire l’utilisation de la climatisation ou du chauffage pourront grandement améliorer notre empreinte écologique.
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