Je n’utiliserai plus jamais de VPN… et je vous explique pourquoi !

On vous a toujours dit qu’un VPN était indispensable pour votre sécurité en ligne ? Et si c’était une arnaque bien rodée ? Découvrez pourquoi j’ai décidé d’arrêter !

Pendant des années, j’étais un fervent défenseur des VPN. Ce petit outil magique me permettait de masquer mon adresse IP, de contourner les restrictions géographiques et d’avoir, en théorie, plus de sécurité en ligne. J’en ai testé des dizaines, des gratuits, des payants, des ultra-sécurisés, des ultra-rapides… et j’étais convaincu que c’était indispensable pour tout internaute soucieux de sa confidentialité.

Mais avec le temps, mon enthousiasme s’est effrité. J’ai commencé à voir les failles, les abus marketing, les performances en berne et les promesses bien trop belles pour être vraies. Aujourd’hui, je prends une décision radicale : je n’utiliserai plus jamais de VPN. Et voici pourquoi vous devriez, vous aussi, reconsidérer leur utilité.

Pourquoi j’adorais les VPN (et pourquoi j’avais tort)

Il fut un temps où utiliser un VPN me semblait aussi essentiel que mettre une ceinture de sécurité en voiture. Je voulais protéger mes données, éviter le traçage publicitaire, me prémunir contre les hackers.

Mais surtout, soyons honnêtes : c’était excitant !

Pouvoir me connecter comme si j’étais aux États-Unis, accéder à des catalogues Netflix inaccessibles, contourner certaines restrictions absurdes… C’était un sentiment de puissance numérique. Ajoutez à cela le matraquage publicitaire des fournisseurs de VPN qui nous assènent que sans eux, on est tous à la merci des cybercriminels, et j’étais conquis.

Sauf que voilà, le discours marketing ne correspond pas à la réalité. On nous fait croire que naviguer sans VPN est un danger absolu, alors qu’en vérité, c’est loin d’être le cas. La majorité des menaces en ligne ne viennent pas du fait qu’on ne masque pas son adresse IP, mais plutôt de mauvaises habitudes numériques (cliquer sur des liens douteux, ne pas activer la double authentification, utiliser le même mot de passe partout…).

Les VPN ralentissent la connexion (et c’est insupportable)

L’un des plus gros problèmes des VPN, et que tout le monde minimise, c’est l’impact sur la vitesse de connexion. Peu importe le fournisseur, le protocole utilisé ou les serveurs « ultra-rapides » promis, un VPN ajoute une couche intermédiaire entre vous et Internet, ce qui entraîne forcément une perte de vitesse.

En streaming, j’ai souvent remarqué des temps de chargement plus longs, des baisses de qualité, voire des blocages sur certaines plateformes qui détectent l’utilisation d’un VPN.

Dans les jeux en ligne, c’est pire : ping qui explose, latence à rallonge, expérience exécrable.

On me dira : « Oui, mais il existe des VPN hyper-optimisés ! » Faux. Même les meilleurs ne font que limiter les dégâts, mais ne les suppriment pas. À quoi bon payer un service qui me ralentit alors qu’il existe des alternatives plus adaptées, comme un simple proxy pour contourner une restriction géographique ?

Les VPN payants nous vendent du rêve (mais nous prennent pour des pigeons)

Soyons honnêtes : le business des VPN est une gigantesque machine marketing qui joue sur la peur. On vous martèle des messages comme « Votre FAI espionne tout ce que vous faites ! », « Les hackers vous traquent à chaque instant ! » ou encore « Sans VPN, vos données sont en danger ! ».

La réalité, c’est que 99% des internautes n’ont pas besoin d’un VPN au quotidien. Un bon antivirus, des mots de passe sécurisés et une navigation prudente suffisent largement. Quant à la confidentialité, la majorité des sites espionnent de toute façon vos activités grâce aux cookies et trackers, même avec un VPN activé.

Le comble ? Certains VPN payants enregistrent quand même vos données alors qu’ils prétendent être « no-logs ». D’autres sont basés dans des pays où les autorités peuvent exiger l’accès aux informations des utilisateurs (coucou les VPN basés aux États-Unis ou dans des pays soumis à des lois de surveillance).

Le VPN ne protège pas des vraies menaces

Autre mythe bien entretenu par l’industrie des VPN : leur soi-disant pouvoir magique contre toutes les cybermenaces. En réalité, un VPN ne vous protégera ni des malwares, ni des attaques par hameçonnage, ransomware, ni des fuites de données.

Vous pouvez naviguer avec un VPN activé et vous faire quand même voler vos identifiants bancaires si vous tombez dans un piège bien ficelé. Vous pouvez aussi vous retrouver avec vos données vendues au plus offrant simplement en utilisant une application malveillante téléchargée sur le Play Store. Le VPN ne fait rien contre ça.

Alors, c’est quoi la solution ?

Au lieu de jeter votre argent par les fenêtres dans un abonnement VPN, voici ce que je recommande :
✅ Un bon antivirus (Windows Defender suffit pour la plupart des usages)
✅ Un gestionnaire de mots de passe pour éviter d’utiliser toujours les mêmes
✅ L’activation de la double authentification sur tous vos comptes sensibles
✅ Un bloqueur de pubs et de trackers (uBlock Origin est excellent)
✅ Un service de proxy ponctuel pour les rares cas où vous devez modifier votre géolocalisation

Et surtout… du bon sens ! Évitez les sites douteux, ne téléchargez pas n’importe quoi et ne cliquez pas sur des liens suspects.

Conclusion : le VPN, un mythe (juteux) bien entretenu

Je ne dis pas que les VPN sont complètement inutiles. Ils ont leur utilité pour certaines personnes dans des contextes bien précis (journalistes en zone de censure, entreprises ayant besoin de connexions sécurisées, etc.).

Mais pour monsieur et madame Tout-le-Monde, c’est un gadget vendu à coups de campagnes marketing anxiogènes. La promesse d’une navigation anonyme et ultra-sécurisée est un mirage. On vous fait croire que vous en avez absolument besoin, alors que dans la majorité des cas, c’est totalement superflu.

Alors voilà, c’est dit : je n’utiliserai plus jamais de VPN. Et si vous ne voulez pas vous faire avoir, vous devriez peut-être reconsidérer leur utilité aussi.