La Commission européenne a depuis longtemps travaillé dans le but de promouvoir l’excellence et la confiance dans l’intelligence artificielle (IA).
Le 30 septembre 2020, le plan d’action pour l’éducation numérique 2021-2027 a été adopté. C’est dans ce contexte que la Commission a publié les lignes directrices concernant l’éthique d’utilisation de l’IA et des données. Ces directives servent à aider les enseignants et les élèves à utiliser le potentiel de l’IA dans l’éducation et l’apprentissage. Le but est de les assister dans l’apprentissage et l’enseignement jusqu’aux tâches administratives en lien avec l’éducation.
Dans cet article :
L’éducation et l’intelligence artificielle
La Commission européenne a publié les lignes directrices le 25 octobre 2022. Dans le cadre de cette publication, Mariya Gabriel a parlé de l’immense potentiel de l’intelligence artificielle. Il convient de noter qu’elle est la Commissaire européenne de l’éducation, de la culture, de la jeunesse, de l’innovation et de la recherche.
Selon elle, cette technologie possède le pouvoir de transformer le domaine de l’éducation et de la formation. Cette transformation toucherait non seulement les élèves, mais également les enseignants et le personnel des écoles. Concrètement, l’IA pourrait assister les élèves qui ont des difficultés à apprendre, grâce à un « apprentissage individualisé ».
Cependant, Mariya Gabriel a noté les risques concernant la confidentialité et la sécurité qu’implique l’utilisation de l’IA. D’après elle, les élèves, en particulier les plus jeunes, sont les plus vulnérables. Justement, c’est là qu’entre en jeu les lignes directrices qu’a partagées la Commission européenne.
« Je suis heureux que ces directives contribuent à garantir que ces risques sont pris en compte et que nos enfants peuvent être en sécurité et protégés. »
Mariya Gabriel
Par ailleurs, les lignes directrices concernent les enseignants travaillant aux niveaux secondaire et primaire. Elles servent à les aider indépendamment de leur expérience dans l’éducation numérique. Pour ce faire, la Commission a pour objectif de lutter contre les idées erronées qui circulent autour de l’intelligence artificielle. En effet, ce type d’idées peut engendrer des sentiments négatifs vis-à-vis de l’IA et compliquer son adoption.
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Vers une éducation numérique performante
Les lignes directrices offrent des conseils sur l’utilisation des technologies dans le domaine de l’enseignement. Par exemple, elles dirigent les responsables dans l’adaptation de l’enseignement à la capacité individuelle de chaque élève. De même, elles préparent à des interventions visant à soutenir les apprenants qui présentent des besoins spéciaux.
En outre, la Commission a soutenu l’élaboration des directives avec l’aide d’experts. Évidemment, leur expertise concerne l’intelligence artificielle et les données dans l’enseignement et la formation. Ce groupe a travaillé à partir du 8 juillet 2021 jusqu’au 14 juin 2022.
En fait, la Commission européenne a démontré depuis longtemps une volonté de promouvoir l’excellence et la confiance dans l’IA. En avril 2021, elle a même présenté une loi sur l’intelligence artificielle dans ce but. Pour la création de ce cadre juridique, elle a eu une approche qui repose sur les risques.
Cette proposition de loi est particulièrement exigeante à propos des systèmes d’IA exploités dans la formation scolaire ou professionnelle. Ces exigences touchent les systèmes qui peuvent affecter l’accès à l’enseignement ou le parcours professionnel d’une personne. La notation des examens peut, par exemple, influencer le parcours scolaire ou professionnel.
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