Je n'achèterai plus chez Zara et H&M : les raisons de mon choix !

J’étais fan de Zara et H&M… jusqu’à ce que je découvre l’envers du décor. Exploitation, pollution, arnaques : voici pourquoi j’ai tout arrêté !

Depuis que j'ai lu cette étude, je n'achèterai plus jamais rien chez Zara et H&M : les raisons de mon choix !

Il y a encore quelques mois, j’étais la première à me précipiter sur les nouvelles collections de Zara et H&M. Des fringues stylées à prix cassés, la promesse d’un dressing toujours renouvelé sans exploser son budget… Franchement, qui pouvait résister ? Pendant des années, j’ai adoré ce concept. Mais, si rien n’est nouveau, tout a changé pour moi…

Je ne vais pas vous mentir : j’ai pris une claque. Une de celles qui vous font revoir toutes vos habitudes. Après avoir creusé un peu plus sur ce qui se cache derrière la fast fashion, je ne peux plus fermer les yeux.

Je vais vous expliquer pourquoi, sans détour, et à la fin de cet article, je vous partage les liens vers les études détaillées qui m’ont ouvert les yeux (âmes sensibles s’abstenir) !

Dans cet article :

J’adorais la fast fashion… jusqu’à ce que je comprenne son vrai visage

Soyons honnêtes : la fast fashion, c’est hyper tentant. Un petit tour chez H&M, Zara, , Shein, Primark, Mango, Bershka, Pull&Bear, Stradivarius, Uniqlo… et bim, on repart avec un sac rempli de nouveautés pour quelques dizaines d’euros. Pour quelqu’un qui adore la mode (et qui ne roule pas sur l’or), c’est le paradis. J’aimais l’idée d’avoir toujours des looks tendance sans me ruiner.

Oui, la qualité laissait parfois à désirer. Les pulls boulochaient en deux lavages, les pantalons se détendaient après une journée, et certaines coutures semblaient prêtes à lâcher à la moindre tension. Mais ce n’était pas grave, je me disais juste :

« Bon, ce n’est pas cher, autant en racheter d’autres ».

Un cercle vicieux bien huilé, où l’excitation du shopping prenait toujours le dessus sur la raison.

Puis, j’ai commencé à me poser des questions. Pourquoi ces vêtements coûtent-ils si peu cher ? Comment une robe à 9,99€ peut-elle être rentable pour la marque ? Et c’est là que j’ai creusé… et découvert l’envers du décor…

Des conditions de travail inhumaines : ma prise de conscience brutale

C’est peut-être l’aspect qui m’a le plus secouée. Derrière ces prix dérisoires se cachent des réalités bien moins glamour : des salaires misérables, des journées de travail interminables et des conditions de travail dangereuses.

J’ai lu des témoignages sur des ouvriers bangladais payés à peine 70€ par mois. Des femmes exploitées, obligées de travailler 12h par jour dans des ateliers surchauffés, parfois sans pauses. Et le pire ? Ces mêmes travailleurs risquent leur vie dans des usines vétustes, comme lors de l’effondrement du Rana Plaza en 2013, qui a tué plus de 1 100 personnes.

Et pourtant, ça continue. Chaque année, on apprend que des marques sous-traitent à des usines où les règles élémentaires de sécurité ne sont pas respectées. Et nous, consommateurs, on cautionne ça en continuant d’acheter. J’ai eu un déclic : je ne veux plus être complice de ce système.

fast fashion exploitation des travailleurs

Une catastrophe écologique qui donne le tournis

Comme beaucoup, j’étais au courant que l’industrie textile polluait, mais je n’avais jamais mesuré l’ampleur du désastre. Jusqu’à ce que je tombe sur une statistique hallucinante :

La mode émet plus de CO₂ que les vols internationaux et le transport maritime réunis.

La fast fashion, c’est aussi des montagnes de vêtements jetés chaque année. Saviez-vous qu’un camion rempli de textiles part à la décharge chaque seconde ? Et que le polyester, utilisé dans la majorité des vêtements bon marché, libère des microplastiques à chaque lavage ? Ces particules invisibles finissent dans les océans et dans notre chaîne alimentaire.

Mais le pire, c’est l’eau. Produire un seul jean nécessite 7 500 litres d’eau, soit l’équivalent de ce qu’une personne boit en 7 ans. Pendant ce temps, des régions entières souffrent de sécheresses. Ça fait réfléchir, non ?

Vinted, le faux bon plan qui encourage la surconsommation

Au début, j’ai cru que la seconde main était une solution miracle. J’ai donc commencé à acheter sur Vinted, persuadée de faire un geste écolo. Mais en creusant, j’ai découvert que Vinted était en réalité devenu un accélérateur de la fast fashion.

Beaucoup de vendeurs achètent des tonnes de fringues cheap (Shein, Zara, H&M…) juste pour les revendre quasi neufs sur la plateforme. Résultat : la surproduction continue, et la pollution avec. Sans parler des frais d’expédition qui explosent l’empreinte carbone de chaque achat.

Alors oui, la seconde main reste préférable au neuf. Mais acheter sans réfléchir, même sur Vinted, ça revient juste à prolonger le problème.

Mon choix radical : bye bye Zara, H&M & co

Après avoir pris conscience de tout ça, j’ai décidé d’arrêter d’acheter chez ces enseignes. Zara, H&M, Shein, Primark… terminé. Plus question d’être une consommatrice passive qui alimente un système toxique. Je tourne désormais vers une mode éco-responsable, certes plus chère, mais surtout plus éthique et plus durable.

Je ne dis pas que je vais devenir parfaite du jour au lendemain. Mais aujourd’hui, je préfère :

Acheter moins, mais mieux. Des vêtements de qualité, éthiques, qui durent.
Privilégier des marques transparentes, qui respectent leurs travailleurs et l’environnement.
M’habiller en seconde main intelligemment, en évitant de cautionner la fast fashion déguisée.

Si, comme moi, vous commencez à vous interroger sur votre façon de consommer la mode, je vous encourage à creuser le sujet. Vous risquez d’être choqués… et peut-être même de prendre une décision radicale.

Les études qui m’ont ouvert les yeux sont disponibles ci-dessous :

Prenez le temps de les lire, et dites-moi en commentaire ce que vous en pensez !