Sur les réseaux, beaucoup de personne se considèrent comme le parent de leur animal, comme si l’animal était leur enfant.
Les chiens, les chats, et même les lapins, les poules, les serpents maintenant… De nombreux animaux partagent notre quotidien humain, ont appris à s’adapter à notre façon de vivre et sont désormais des animaux de compagnie.
Alors que de nombreuses personnes les voient comme tels, comme des animaux domestiqués qui vivent simplement à nos côtés, qui sont quelque part subordonnés à l’humain, d’autres ne se voient pas comme les maîtres ou maîtresses, ni même comme propriétaires de leurs animaux. Mais plutôt comme leurs parents.
Mais, peut-on réellement se considérer comme parent d’un animal ou considérer nos animaux domestiques comme nos enfants ? Voyons cela à travers une réflexion.
N’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires. Le débat est entièrement ouvert, il n’y a pas de vrai ni de faux dans cette question, juste une histoire de point de vue.
Parent d’un animal : Les animaux peuvent-ils être considérés comme nos enfants ?
Dans une vidéo récente du média Le Crayon, deux femmes ont débattu sur la question. L’une défendait le fait que les animaux ne pouvaient pas vraiment être considérés comme nos enfants et une autre disait qu’elle ne voulait pas d’enfants, mais qu’elle avait des animaux (son chien) pour enfant.
Elle considère donc son chien comme si c’était son enfant, en somme. La première personne comprenait qu’elle ne voulait pas d’enfant, mais pas qu’on puisse comparer un enfant avec un animal de compagnie.
Cette vidéo nous a fait réfléchir car c’est une réalité : de nombreuses personnes voient leurs animaux comme leurs enfants, réellement comme tel. Par exemple, certains mettent un enfant sur le même plan qu’un chien et s’ils ont un enfant et un chien, la personne aime les deux de la même manière sans privilégier l’enfant sur le chien ou l’inverse.
Et, une majeure partie des gens sont davantage dans la seconde option : privilégier son enfant par rapport à son chien, davantage vouloir un enfant et être épanoui avec un enfant plutôt qu’avec un chien.
Nous sommes tous différents sur la question et avons tous, grâce à nos expériences et notre éducation, une vision des choses unique sur le sujet. Par exemple, certaines personnes ne comprennent pas qu’on puisse passer du temps avec son chien, que son chien ait des émotions comme la jalousie. D’autres sont même plus à l’aise avec les animaux qu’avec sa propre espèce, les humains.
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Les animaux sont-ils nos égaux ?
Mais, considérer les animaux comme nos enfants soulève une première question fondamentale en constant débat : les animaux sont-ils nos égaux ? Si vous considérez que vos animaux sont comme vos enfants, il est très possible que vous les considériez comme vos égaux en droits.
Par exemple, si vous deviez sauver un humain que vous ne connaissez pas ou votre chien, qui sauvez-vous ?
D’un côté, beaucoup de gens pensent qu’on ne peut pas mettre les animaux sur un pied d’égalité car il faudrait, parce que c’est notre espèce, privilégier l’humain sur les animaux. Nous sommes biologiquement des animaux, des mammifères.
Toutefois, une bonne partie des humains se considèrent supérieurs aux autres espèces animales parce qu’elles sont généralement subordonnées aux Hommes (domestiqués, menacées), mais aussi parce que pour beaucoup de gens les animaux seraient moins évolués ou intelligents que nous. Un chien est un chien, il reste donc à sa place de chien, plus primitif que l’humain.
Et d’un autre côté, d’autres personnes estiment que les autres espèces animales sont simplement différentes de la nôtre et non inférieures. Une communication différente, une intelligence incomparable.
Ces derniers affirment, comme de nombreuses études, que les animaux peuvent à certaines échelles ressentir des émotions que nous pourrions ressentir comme la jalousie qui est un sentiment très complexe. Mais ce serait aussi le cas avec la déception, l’amour, le stress. Un animal peut aussi avoir, comme l’humain, des traumatismes, un caractère propre, etc.
Là aussi, si l’égalité homme/animal, Le Crayon a fait deux vidéos très intéressantes pour ouvrir le débat. Nous vous invitons à les écouter.
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Avoir un animal, est-ce uniquement s’en occuper ?
Et finalement, comme beaucoup de personnes sur les réseaux le disent en ce moment, on pourrait se considérer comme parent d’un animal. Pour prendre l’exemple d’un chiot, il faut s’en occuper et cela finalement toute la vie de l’animal.
S’en occuper par l’éducation qui est loin d’être simple (pas la même façon de communiquer entre humain et chien, le chien doit apprendre les règles humaines…). Mais aussi, il faut le promener tous les jours au moins une heure, le sociabiliser, jouer avec lui, apprendre à la comprendre et à écouter son langage corporel, ramasser ses excréments tous les jours, etc.
Et avoir un animal, c’est aussi faire de la psychologie : les animaux seraient très complexes, comme les humains. Leurs comportements ont un sens, comme pour les enfants.
Dans ce sens, les personnes qui se pensent parent d’un animal estiment qu’on s’occupe d’un animal un peu de la même façon qu’on s’occupe d’un enfant. Ou du moins que la charge mentale est sensiblement similaire.
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On adopte un animal mais on ne le porte pas
Je ne peux cacher ma prise de position dans ce débat, malheureusement… Toutefois, les personnes qui considèrent leurs animaux comme étant de la famille peuvent aussi comprendre l’adversité. Soit que certaines personnes ne peuvent pas considérer des animaux comme des humains, des bébés humains.
Il est vrai que, comme l’explique cette femme qui pense qu’on ne peut pas être le parent d’un animal dans la vidéo du Crayon, on ne porte pas l’animal et donc on n’est pas sa mère. Toutefois, c’est la même chose lorsqu’on adopte un enfant ou qu’on passe par une mère porteuse : l’enfant sera quand même élevé par la personne sans avoir été porté par elle.
Un animal est adopté par la famille qui en devient propriétaire. C’est une décision qui doit être mûrement réfléchie car les animaux sont plus que de simples animaux de compagnie qui partagent notre vie. Ils doivent aussi être omniprésents car nous avons la responsabilité de nous occuper d’eux. Par contre, il est vrai qu’il y a différentes échelles.
Certaines personnes ne verront que par leurs animaux comme ils le feraient avec des enfants. Et d’autres, ne peuvent pas prioriser l’animal sur l’enfant.
Et vous, que pensez-vous d’être le parent d’un animal ? Selon vous, est-ce possible ou est-ce quelque chose que vous ne comprenez absolument pas ? Nous sommes curieux d’avoir vos avis sur la question. Le débat est ouvert !
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5 commentaires
Perso, j’ai toujours considéré mon labrador comme mon « fils ». Il a sa place dans la famille, c’est plus qu’un animal pour moi. Je pense que c’est une question de lien émotionnel, pas juste de biologie. Après tout, l’amour c’est universel, non?
Je suis pas d’accord, un animal reste un animal. On peut les aimer, mais les comparer à des enfants, c’est exagéré. Ils ont pas les mêmes besoins ni les mêmes droits. L’amour pour un enfant est différent. C’est mon avis.
Mes chiens sont ma famille ❤️ils sont tout pour moi et compte plus que n importe qui. Ils st les personnes que j aime le plus aux monde .
Intéressante réflexion. Je pense que cette notion de « dog mum » ou « cat dad » reflète une évolution sociétale. Les animaux ont pris une place significative dans nos vies, remplissant des rôles émotionnels profonds. Cela soulève des questions philosophiques sur notre relation avec les autres espèces. C’est un débat complexe, allant au-delà de l’affection simple.
Moi, je suis une fière « cat mum » ! Mes chats sont comme mes enfants. Ils me comprennent, me réconfortent. Chaque animal a sa personnalité, et je trouve ça magnifique de créer un lien unique avec eux. C’est une forme d’amour différente, mais tout aussi valable. #CatLove