Vous souhaitez acheter une voiture d’occasion mais vous savez pas comment vous y prendre pour faire de bonnes affaires ? Voici quelques conseils pour vous aider à dénicher le véhicule de seconde main de vos rêves !
D’après les derniers chiffres parus, le marché de l’automobile français a connu, en septembre dernier, une baisse de ses ventes de l’ordre de 12 %. La tendance semble toutefois être généralisée, avec un affaiblissement des ventes constaté sur tout le continent européen. En cause, le pouvoir d’achat des classes moyennes qui s’amenuise d’année en année, et des contraintes de plus en plus importantes quant à l’utilisation des véhicules dans les grandes villes.
Le marché des voitures d’occasion est donc en pleine explosion et les opportunités de réaliser de bonnes affaires n’ont jamais été aussi élevées qu’aujourd’hui. En effet, tandis que certains continuent de passer par le circuit traditionnel des petites annonces, d’autres, au contraire, se penchent vers des méthodes alternatives pour le moins concluantes. Voyons cela en détail.
Acquérir son véhicule à l’étranger
De plus en plus de Français franchissent le pas et s’en vont acquérir leur véhicule en dehors des frontières nationales, en l’achetant en Allemagne, par exemple, mais aussi en Espagne, aux Pays-Bas ou en Belgique, etc. Les raisons à cela sont majoritairement d’ordre pécuniaire : en effet, en orientant ses recherches vers les marchés étrangers, on peut espérer, en moyenne, des réductions pouvant aller jusqu’à 40 % du prix constructeur constaté. Parmi les modèles qui rencontrent le plus de succès au sein du marché transfrontalier se trouvent les marques allemandes comme Audi, Volkswagen, BMW ou encore Mercedes dont la réputation n’est plus à faire.
Toutefois, les démarches pour acquérir un véhicule à l’étranger restent fastidieuses ; la partie administrative notamment y est particulièrement lourde. En effet, en comparaison de l’achat d’un véhicule en France, les formalités à accomplir dans le cadre d’une acquisition à l’étranger seront plus importantes pour obtenir le fameux certificat d’immatriculation, de plus en langue allemande. Pour ce faire, vous devrez, entre autres, fournir aux autorités compétentes un quitus fiscal ainsi qu’un certificat de conformité, etc.
Négocier des prix bas, tout en tenant compte des nombreuses dispositions réglementaires à respecter relève de l’impossible lorsque l’on n’est pas du métier, et natif de la langue. C’est pourquoi la majorité des acquéreurs se tournent vers des mandataires auto professionnels qui s’occupent de toutes les formalités inhérentes à l’achat d’un véhicule à l’étranger et à son rapatriement en France, en plus de négocier des prix de gros qu’un particulier seul ne pourrait jamais atteindre.
Pour terminer sur ce point, sachez que vous devrez tout de même vous acquitter de la TVA si votre véhicule est reconnu par l’Administration comme neuf. C’est notamment le cas s’il a moins de six mois, et qu’il a parcouru moins de 6 000 kilomètres.
La vente aux enchères
Ne dit-on pas que le malheur des uns fait le bonheur des autres ? De toute évidence, cela se vérifie dans le cadre des ventes aux enchères, et plus particulièrement dans le secteur de l’automobile. Lorsque des sociétés sont en liquidation judiciaire, leurs biens immobiliers et matériels sont souvent revendus aux enchères. Et parmi tous ces biens se trouvent les voitures saisies.
Si vous préférez acheter avec les enchères d’occasion, rendez-vous sur des sites spécialisés comme interencheres.com pour y consulter le calendrier des offres à venir. De manière générale, il faut tout de même prévoir des déplacements importants. En effet, rares sont les bonnes occasions qui se trouvent à côté de chez soi. Toutefois, cela en vaut la peine compte tenu des économies que l’on peut y réaliser : en moyenne, 30 à 50 % de réductions par rapport au prix de l’argus. L’inconvénient de ce mode d’acquisition réside dans l’impossibilité de tester les véhicules. Sachez que vous pourrez toutefois les examiner avant la phase d’enchères, c’est donc le moment idéal pour prendre connaissance de leur état général. Mieux vaut donc s’y connaître, et savoir où regarder pour éviter d’investir dans une voiture qui serait trop coûteuse en réparation.
Les voitures de collaborateurs
Les voitures de collaborateurs sont relativement peu connues du grand public. Pour faire simple, il s’agit principalement de voitures achetées — avec des prix préférentiels — par les salariés d’un constructeur automobile. Le plus généralement, ledit constructeur consent une remise pouvant aller jusqu’à 30 % maximum de son prix en concession. Ce dernier impose toutefois une limite à la revente, en exigeant une période d’utilisation minimale pouvant aller jusqu’à six mois, ainsi qu’un kilométrage à atteindre. Chaque constructeur possède sa propre politique à ce sujet, nous ne saurions donc vous donner une réponse définitive sur ce sujet.
Néanmoins, le fait est qu’au moment de la revente, le collaborateur, en plus d’encaisser une belle plus-value, pourra fixer un prix nettement inférieur à celui constaté sur le marché pour le même modèle. En dehors de la remise qui peut atteindre 20 à 25 %, le particulier bénéficiera d’un véhicule dit de première main bien entretenu, et avec un kilométrage au compteur relativement faible. Autant d’avantages qui encouragent de plus en plus de personnes à chercher des voitures de collaborateurs. Seul bémol, ces occasions sont généralement plus difficiles à trouver que les autres, notamment pour tout ce qui concerne les marques étrangères.
Les sites d’achat groupé
Très fréquents aux États-Unis, les sites d’achat groupé dans le domaine de l’automobile commencent tout juste à s’installer en France. Le principe est simple à comprendre : plus les promesses d’achat sont nombreuses, et plus les tarifs des véhicules seront négociés à la baisse par les constructeurs. Avec un tel système, on peut espérer une remise pouvant aller jusqu’à 45 % du prix constructeur. Notez que les mandataires auto utilisent une technique similaire en achetant des véhicules en lot auprès des concessionnaires, ce qui les rend plus enclins à accorder une remise sur la quantité.
Voir du côté des agences de location
Les agences de location ont régulièrement besoin de renouveler leur parc automobile. Sixt, Hertz, Avis sont autant de sociétés qui revendent à bas prix leurs véhicules. En effet, ces derniers doivent obéir à un cahier des charges assez important. D’une part pour attirer toujours de nouveaux clients avec des modèles dernier cri, et d’autre part pour les faire rouler dans des véhicules comptant relativement peu de kilomètres. Dès que ces véhicules dépassent cinq ans d’ancienneté ou que ces derniers ont parcouru un nombre de kilomètres élevés, ils sont aussitôt revendus sur le marché de l’occasion.
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