Dans le monde canin, de nombreux maîtres éprouvent la peur de l’échec et la peur du regard des autres vis-à-vis de leur chien. Explications.
Lorsqu’on adopte un chien, il peut être très difficile d’éduquer son toutou, surtout lorsqu’on a peur du regard de l’autre et de l’échec avec son chien. Plus vous avez des comportements anxieux à cause de votre statut de maître, plus vous risquez les erreurs d’éducation, car finalement vous réfléchissez trop à vos actions, au lieu de faire les choses naturellement. Petit zoom sur ce phénomène psychologique, finalement très courant : la peur de l’échec dans le domaine du chien.
« Ils vont penser que je suis un mauvais maître » : La peur du regard de l’autre dans le monde canin
L’un des plus gros problèmes que rencontrent les maîtres de chiens, c’est la peur du regard de l’autre. Une grande partie des propriétaires ont peur de ce que pensent les passants, les gens dans la rue, les éducateurs, la famille, vis-à-vis du chien et de son comportement.
Ils ont peur d’être pris pour de mauvais maîtres si le chien n’a pas un comportement exemplaire. Par exemple, si le chien aboie sur quelqu’un, si le chien est un peu foufou et saute sur les gens, ou encore si le chien ne revient pas au rappel…
Finalement, les maîtres se mettent donc la pression pour que leur chien soit bien éduqué, sans prendre en compte la personnalité de son chien, sa singularité, mais aussi son bonheur. Vouloir faire entrer un chien dans un moule fictif n’est jamais une bonne idée.
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Il n’y a pas de guide pour être un bon maître : Parents de chiens, parents humains, même combat
De la même façon que réprimer un enfant et l’obliger à être comme tout le monde, bien obéissant et conformisé, ne peut qu’entraîner des troubles du comportement plus tard, voire des traumatismes, passés pour anodins sur le moment.
À force d’entendre que les chiens catégorisés sont forcément dangereux, qu’un chien en appartement n’est pas heureux, les maîtres peuvent facilement culpabiliser et avoir peur du jugement d’autrui. Alors qu’en réalité, comme pour élever un enfant, il n’y a pas de véritables règles et de guide parfait pour éduquer un chien.
D’une part car tous les chiens sont différents, certains sont même neuroatypiques, mais aussi parce que tous les maîtres sont aussi différents.
Il n’y a pas qu’une manière de faire. Sauf que ceux qui ne rentrent pas dans le moule de l’éducation conventionnelle peuvent se sentir obligé de suivre ces règles.
Un moule dans lequel le chien et le maître n’arrivent pas à entrer, générant une peur de l’échec. Le maître se dit qu’il n’est pas capable d’élever correctement son chien, que son chien n’est pas normal parce qu’il écoute moins que les chiens éduqués au collier électrique.
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« Je suis un mauvais maître » : La peur de l’échec quand on a un chien
Les jeunes maîtres en viennent aussi à culpabiliser de passer par la case puppy blues, phénomène psychologique pourtant normal, à l’image du baby blues.
Des maîtres vont aussi culpabiliser s’il ne sorte pas une seule fois leur chien, par flemme. Alors que, si votre chien est correctement sorti et stimulé les autres jours, vous pouvez bien vous permettre de ne pas sortir une journée et de remplacer la promenade par du jeu.
Toujours obligés de se justifier, d’essayer de faire changer son chien, de réfléchir aux moindres actions, les maîtres qui subissent cette peur de l’échec avec leur chien et en promenade vivent un stress chaque instant. Un stress qui finit par réellement leur faire faire des bêtises d’éducation, voire qui peut les mener à abandonner leur toutou.
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